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Bonjour,
Je contribue à OSM depuis plusieurs années par le biais de mon intérêt pour les systèmes de navigation dédiés aux cyclistes. A mon avis, OSM représente la meilleure source de données existante pour orienter les cyclistes vers les voies les plus sûres et les moins exposées au trafic motorisé.
Dans ce contexte, je souhaite attirer votre attention sur le fait que la règle actuelle de catégorisation des routes principales dans OSM pose problème (https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Switzerland/Map_Features). A titre d’exemple, l’application de cette règle dans l’agglomération genevoise génère des résultats très insatisfaisants :
1) Aucune route « primary » ne traverse la ville de Genève vu que seule la route vers Lausanne entre dans les critères de numérotation nationale (et, à titre anecdotique, il est un peu cocasse que dans OSM la route No1 s’arrête au pied du Pont du Mont-Blanc, qui est l’une des artères les plus larges de l’agglomération !).
2) Les autres routes principales sont catégorisées en secondary et, du coup, il n’y a plus de continuité de catégorisation entre les territoires suisses et français (malgré le fait que plusieurs de ces routes véhiculent des charges de trafic du même ordre de grandeur que la route No1).
3) Une conséquence fâcheuse de ce déclassement est que de nombreuses routes qui font officiellement partie du réseau primaire genevois sont catégorisées en tertiary. En effet, une catégorisation systématique de l’ensemble du réseau primaire en secondary (sauf route No1) effacerait toute notion de hiérarchisation des routes.
4) Ce déclassement global du réseau routier genevois n’est pas seulement gênant sur le plan du rendu de carte, il a aussi des implications beaucoup plus concrètes pour les systèmes de navigation dédiés aux cyclistes. En effet, ces systèmes risquent d’orienter des cyclistes débutants vers des routes trop exposées au trafic motorisé, entrainant potentiellement une mise en danger.
De mon point de vue, l’exemple genevois démontre de manière claire que la règle actuellement admise de se référer exclusivement à l’ordonnance sur les routes de grand transit (SR 741.272) est trop restrictive et qu’il faut autoriser des divergences par rapport à ce document de référence.
Il existe désormais d’autres données de référence qui sont du domaine public, comme par exemple des schémas directeurs d’agglomération ou encore des données de charge de trafic rue par rue.
Je propose donc que des mappeurs avec une bonne connaissance du terrain soient autorisés à déroger de la règle actuelle si d’autres données de référence suggèrent une différence de catégorisation par rapport à l’ordonnance fédérale.
Qu’en pensez-vous ?
Bien cordialement,
Michael Flamm (@OSM: MFlamm)
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Hallo zusammen,
Aufgrund meines Interesses für Fahrradnavigationssysteme mappe ich seit mehreren Jahren. Ich bin fest überzeugt, dass OSM die beste Datenbasis darstellt um Velofahrende auf die sichersten und verkehrsärmsten Strassen zu leiten.
In diesem Zusammenhang möchte ich darauf hinweisen, dass die aktuell vereinbarte Regelung für das Mappen von Haupt- und Verbindungsstrassen problematisch ist (https://wiki.openstreetmap.org/wiki/DE:Switzerland/Map_Features). In der Tat ergibt eine regeltreue Kategorisierung in der Genfer Agglomeration sehr unbefriedigende Resultate:
1) Keine einzige Primary-Strasse durchquert die Stadt Genf, da einzig die Strasse Richtung Lausanne in der nationalen Nummerierung als Hauptstrasse gilt (anekdotisch kann noch darauf hingewiesen werden, dass die No1-Strasse gemäss OSM am Fusse der Mont-Blanc-Brücke endet, einer der breitesten Verkehrsadern in der Genfer Agglomeration !).
2) Die anderen regionalen Hauptstrassen gelten als secondary, was dazu führt, dass keine Kategorisierungskohärenz mit dem benachbarten französischen Verkehrsnetz besteht (obschon mehrere dieser Hauptstrassen ähnliche Verkehrsaufkommen wie die No1-Strasse aufweisen).
3) Eine unerfreuliche Folge dieser Zurückstufung ist, dass mehrere Strassen als tertiary gemappt sind obschon sie gemäss Genfer Verkehrsleitplan eigentlich als Teil des Hauptstrassennetzes gelten. In der Tat hätte eine systematische secondary-Einstufung dieses Netzes (ausser No1) jegliche Strassenhierarchie verschwinden lassen.
4) Diese allgemeine Zurückstufung des Genfer Strassennetzes stört nicht nur in der visuellen Kartendarstellung. Sie hat auch wesentlich konkretere Auswirkungen, insbesondere bei Fahrradnavigationssystemen. Diese drohen deswegen Fahrradanfänger auf zu verkehrsreiche Strassen zu leiten (mit entsprechendem Sicherheitsrisiko).
Meiner Meinung nach beweist das Genfer Beispiel, dass die aktuell geltende Strassenkategorisierung gemäss Durchgangsstrassenverordnung (SR741.272) zu eng gefasst ist und dass Unterschiede zu diesem Referenz-Dokument erlaubt werden müssen. Es stehen heute zusätzliche offene Referenzdaten zur Verfügung, die bei der Strassenkategorisierung herbeigezogen werden können, wie zum Beispiel Agglomerationsleitpläne oder gar strassenspezifische Verkehrsbelastungsdaten.
Ich schlage daher vor, dass Mapper mit guter Ortskenntnis Kategorisierungsänderungen vornehmen dürfen, insbesondere wenn andere Referenzdaten Unterschiede zur Durchgangsstrassenverordnung nahelegen.
Was meint ihr dazu?
Beste Grüsse,
Michael Flamm (OSM: MFlamm)
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